Le procès des massacres du 28 septembre 2009 s’est poursuivi ce mardi au TPI de Dixinn délocalisé dans l’enceinte de la cour d’appel de Conakry. Toujours à la barre, Claude Pivi, ancien ministre de la défense nationale sous l’ère du CNDD. L’accusé continue à nier les faits qui lui sont reprochés.
Claud Pivi est le 8eme accusé à comparaitre devant le tribunal criminel de Dixinn. Au cours de son interrogatoire de ce mardi, l’ancien ministre de la sécurité présidentielle a levé l’équivoque sur l’étendue de ses attributions au lendemain de la prise du pouvoir par le CNDD. L’accusé révèle à la barre qu’il était à la tête d’un département dépourvu de portefeuille ministériel mais qui était directement rattaché à la présidence de la République. Il rappelle toutefois qu’il était celui qui assurait la sécurité du président Dadis. Dans les phases de questions, il a nié toute implication dans les massacres du 28 septembre 2009. C’est pourquoi il a même demandé aux juges de lui accorder une liberté provisoire puisque dit-il, il ne se reproche de rien. Claude Pivi a même sollicité une confrontation directe avec ses co-accusés pour la manifestation de la vérité dans cette affaire. L’ancien ministre chargé de la sécurité présidentielle a aussi affirmé que certains propos tenus par Toumba lors son passage à la barre n’étaient pas vrais. C’est comme par exemple la désignation de Dadis comme président.
Les avocats du Capitaine Moussa Dadis Camara ne digèrent pas certains propos de Toumba tenus devant ce tribunal. En se basant sur certains propos de Cellou Dalein Diallo, ils soutiennent que c’est bien le commandant Toumba Diakité et ses hommes qui ont ouvert le feu sur des manifestants au stade de Conakry, le 28 septembre 2009.
Abdourahmane Bah
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