Wanindara ! Un nom de quartier qui fait peur aux étrangers de passages. Comment transformer cette mauvaise réputation dans ces quartiers ? Voici l’idée qui a motivé les responsables des trois Wanindara, d’appeler leurs collègues de Yattaya, Kobaya et Fossidè à venir échanger sur les méthodes de gestion qu’ils appliquent pour avoir des quartiers paisibles. Pour les jeunes du quartier prenant la parole à cette rencontre c’est le manque d’infrastructure surtout, scolaire dans ces quartiers et la marginalisation de la jeunesse qui sont à la base de cette culture de violence. « Nous voulons dire aux autorités de valoriser les autorités locales, c’est-à-dire les responsables des quartiers, les responsables de la jeunesse du quartier en mettant à leur disposition des moyens et des compétences allant dans le sens de la consolidation de la paix et de la cohésion sociale. Pourquoi ? Par ce que ce sont les businessmans de la crise qui sont installés ailleurs, qui parlent au nom de l’axe qui se font des fortunes au nom de l’axe. Et pourtant il y a des structures de jeunesse dans ces quartiers qui évoluent dans le sens de la consolidation de la paix qui ne sont pas accompagnées par les autorités » a expliqué Ibrahima Kalil Diallo jeune leader de Wanindara1.
Face à ces doléances, la délégation des autorités à la tête, Abdoulaye Kaba, DGA de l’hôpital Donka, est déterminée à accompagner les jeunes dans la pacification des quartiers réputés dans la violence. Elle a pris l’engagement de porter ces difficultés énumérées par les jeunes, auprès des autorités de la transition.
Pour monsieur Manet Fafa Nbirand chef de quartier de Wanindara 3, ce premier échange a été une réussite, les responsables des trois quartiers multiplieront les contacts avec la jeunesse jusqu’à l’atteinte de leur objectif.
Abdoulaye Camara
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