Dans un discours solennel à la nation, le président de la transition, Mamadi Doumbouya, a dévoilé les prochaines étapes du processus politique en Guinée. Il a annoncé que le retour à l’ordre constitutionnel sera amorcé en 2025, après l’organisation d’un référendum sur le projet de nouvelle constitution.
Le président a précisé que le premier scrutin de cette transition se tiendra après le premier trimestre de 2025. Ce calendrier s’inscrit dans une volonté de poser les bases d’un retour progressif à la normalité démocratique, avec la validation d’une nouvelle constitution comme étape clé.
S’adressant aux acteurs politiques et sociaux, Mamadi Doumbouya a exhorté chacun à privilégier l’intérêt supérieur de la Guinée. Il invite les forces vives de la nation à contribuer à une transition pacifique et à l’union.
Le président a également annoncé que les activités politiques seront autorisées à partir de 2025. Toutefois, il a mis en garde contre toute tentative de trouble à l’ordre public. « L’État n’hésitera pas à prendre ses responsabilités pour garantir la paix et la sécurité de tous », a-t-il averti, affichant sa fermeté face à d’éventuelles dérives.
Avec l’organisation d’un référendum sur le projet de nouvelle constitution, Mamadi Doumbouya ambitionne de jeter les bases d’un État de droit rénové. Ce texte, dont les contours restent à préciser, devrait définir les règles du jeu pour la prochaine phase politique et démocratique du pays.
Si ce discours trace une feuille de route, de nombreuses interrogations demeurent : le processus électoral sera-t-il inclusif et transparent ? Les garanties pour une transition apaisée seront-elles respectées ?
Quoi qu’il en soit, 2025 s’annonce comme une année décisive pour la Guinée. Entre espoirs et défis, c’est l’avenir démocratique du pays qui se joue.
M. Yacine Diallo
Discussion à propos de cepost