La colère monte à Kiroti, dans la commune de Lambangni , où des centaines de commerçants se battent pour obtenir justice. Les installations de plus de 700 boutiques ont été détruites sous les ordres du président de la délégation spéciale de Lambangni, selon les victimes. Mais, alors que leurs boutiques, magasins et affaires ont été réduits en cendres, celles qui appartiendraient aux proches de l’autorité locale ont été curieusement épargnées.
Pour ne pas se laisser écraser par l’arbitraire, les victimes se sont organisées. Une plainte a été formulée contre la commune de Lambangni, et un collectif a été constitué pour fédérer les efforts des commerçants lésés. Actuellement, le recensement des dégâts est en cours et révèle une ampleur effarante : plus de 700 boutiques ont été touchées, plongeant leurs propriétaires dans le désarroi.
Les commerçants de Kiroti dénoncent dans une conférence de presse quils ont tenus ce mardi, 31 decembre 2024 ce qu’ils considèrent comme une gestion discriminatoire des destructions. Selon eux, le président de la délégation spéciale de Lambangni aurait protégé certaines installations, notamment celles qui lui appartiennent ou qui bénéficieraient à ses proches. Une injustice qui a suscité une vague d’indignation.
Dans une déclaration, le collectif des victimes invite le ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, ainsi que la justice, à agir. Elles sont déterminées à ne pas laisser l’injustice triompher. Les victimes réclament des sanctions exemplaires contre le président de la délégation spéciale et ses complices, mais surtout, elles demandent leur rétablissement dans leurs droits et une réparation des préjudices subis.
Ce scandale met à nu les abus d’autorité dans la gestion des affaires publiques à l’échelle locale. Il appartient désormais aux autorités de prouver leur engagement pour la justice et contre l’impunité. Les victimes de Kiroti ne comptent pas se taire et poursuivent leur lutte pour que les responsables répondent de leurs actes.
L’heure est venue pour le gouvernement de prendre ses responsabilités et de poser des actes concrets. Le silence ou l’inaction ne feraient qu’attiser davantage la colère et la frustration des populations.
M. Yacine Diallo
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