Le dialogue tant demandé par la classe politique et des structures de la société civile s’est ouvert lundi 27 juin 2022 sous l’égide du premier ministre chef de gouvernement, Mohamed Beavogui. Comme on pouvait s’attendre, le RPG arc-en-ciel et alliés qui avaient posé des conditions pour leur participation audit dialogue n’y sont pas allés. Par cet acte le RPG arc-en-ciel donne-il raison à l’ANAD et son UFDG qui après plusieurs tentatives de dialogue proposé par le professeur Alpha Condé entre 2020-2021, avaient rejeté, pour cause la détention des membres de leur structure.
L’ANAD affirmait qu’aucun dialogue n’est possible alors que leurs leaders sont en prison. L’ancien parti au pouvoir trouve-t-il cela vrai ou veut aussi faire dos aux principes de la gestion comme avait l’ANAD ? Car la première condition posée par le RPG est la libération des cadres de son obédience politique.
Cette absence de cet autre poids lourd de l’échiquier politique sera-t-il une nouvelle impasse sur le chemin de retour à l’ordre constitutionnel ? Ou bien cette fois-ci, les autorités qui ont eu l’ANAD, structure qui était jusque-là absente de toutes les rencontres, vont laisser l’ancien parti au pouvoir, déjà suffisamment fâché par le coup d’Etat et la CRIEF ?
Ce qui est essentiel quand même à savoir, parmi les quatre conditions posées par le RPG, toutes relèvent de la justice à part une celle qui demande l’implication de la CEDEAO dans le Dialogue.
Abdoulaye Camara
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