Des membres d’une même famille se disputent au tour d’un domaine qui s’étend sur plusieurs hectares à Gbinkilin dans la sous-préfecture de Manbia, préfecture de Kindia. Ce sont des domaines hérités de leurs parents que certaines personnes sont en train de lotir sans le consentement des autres membres de la famille encore moins, le représentant de la famille Moussa Soumah. Les autorités locales sont pointées du doigt pour complicité. Une plainte est annoncée contre ces responsables locaux et certains membres de la famille.
Les membres de la famille Soumah de Koumbassaya, dans le district de Gbinkilin, sous-préfecture de Mambia dans Kindia sont divisés à cause des domaines hérités de leurs parents. Soumah Mohamed, l’un des membres de la famille explique « Il y’a certains de nos frères qui sont venus ici pour faire le lotissement sans le consentement de tous les membres de la famille. Nous nous opposons à ce travail, mon frère Moussa Soumah qui est au Canada et moi et d’autres aussi, notre objectif c’est de protéger ces domaines. Si aujourd’hui on permet aux personnes tierces de faire le lotissement en contrepartie de 40%, quand cela va finir, nos enfants n’auront pas où vivre » explique notre interlocuteur.
Sur place, la situation reste tendue. Les autorités locales de Mambia à tous les niveaux sont accusées d’être complices dans la vente de ces domaines. « Les autorités locales sont impliquées d’une manière ou d’une autre dans cette affaire. Elles se sont permises de signer une première convention qui n’impliquait pas nous tous avec certains de nos frères qui résident ici. On s’est confié, la famille, les domaines aux autorités locales pour régler l’affaire à l’amiable. Mais à notre fort étonnement, nos frères sont venus encore, ces mêmes autorités se sont permises de signer une deuxième convention en ignorant la majeure partie des membres de la famille » ajoute Mahamed Soumah.
Une plainte est annoncée contre les autorités locales et certains membres de la famille. Le sous-préfet, le maire, le président du district et le chef secteur, tous rencontrés, ont refusé de se prêter aux questions de journalistes. Le président du district de Gbinkilin a d’ailleurs interdit à la presse et même certains membres de la famille de se rendre sur le site. Au même moment déjà, les travaux de défrichage continuaient sur les terrains.
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