Le procès du président du Mouvement Démocratique Libéral (Model), Aliou Bah, s’est ouvert ce mardi au Tribunal de Première Instance de Kaloum. Accusé d’outrage et de diffamation à l’encontre du chef de l’État, il rejette fermement ces accusations.
Les avocats d’Aliou Bah ont exigé la publicité totale des audiences pour garantir un procès équitable. Bien que le tribunal ait autorisé les prises de vue, il a interdit les enregistrements audio et vidéo.
Les faits reprochés et la réponse de l’accusé
Selon le ministère public, les propos d’Aliou Bah sur des « dirigeants », des « tueries », et des « kidnappings » seraient diffamatoires et attentatoires à la dignité du chef de l’État. L’accusé, quant à lui, nie tout caractère offensant ou diffamatoire dans ses déclarations.
Les avocats de Bah soulignent l’absence d’une plainte officielle déposée par le chef de l’État. Ils dénoncent par ailleurs l’incapacité des autorités de transition à résoudre les cas de kidnapping et d’arrestations, confirmant selon eux les critiques de leur client sur une gouvernance défaillante.
Le procès se poursuit avec des échanges tendus, mettant en lumière les tensions entre la critique politique et les limites imposées par les autorités actuelles.
Yacine Diallo
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