Des observateurs pensent que l’organe répressif des infractions économiques et financières sera en difficulté dans l’exécution de sa mission pour laquelle elle a vu jour.
Alors parlerons-ton d’un mort-né ou d’une naissance avec un handicap majeur ? La question s’emble se poser avec la composition de la cour de répression fondée il y a moins quelques semaines. Cette Crief que nous ont vanté les nouvelles autorités pour traquer les délinquants financiers serait elle-même dans l’inefficacité d’agir à cause de son personnel.
Insuffisance du personnel au sein du le parquet de la Crief
Le parquet de la CRIEF n’est composé que d’un procureur et de deux substituts, sachant que seulement le tribunal de première instance de Dixinn avec une compétence circonscrite (commune de Dixinn et Ratoma) dispose à lui seul plus 3 substituts. Donc avec une compétence nationale, on s’interroge si ce personnel pourra diligenter dans tout le territoire national.
Dans cette ordonnance portant création de la CRIEF, il est clairement mentionné que la cour a une compétence nationale. Elle devra traiter des dossiers de Conakry à Yomou. Cependant, le décret ayant meublé la CRIEF n’a affecté que trois parquetiers pour représenter la société.
Le procureur Aly Touré aura sans doute le pain sur une planche chaude. Pourrait-il gérer les affaires avec ses deux substituts ou bien ?
Supposons qu’il ait simultanément une confrontation à la chambre d’instruction, une audience publique devant la chambre de jugement et une procédure d’appel devant la chambre de contrôle d’instruction et une audience publique devant la chambre d’appel, comment le parquet va-t-il faire avec ses deux substituts.
Cette composition n’est pas mauvaise mais la cour de répression des infractions économiques et financières serait en souffrance par faute de personnel. La seule manière de permettre à cette structure de travailler efficacement, c’est doter la CRIEF d’au moins 5 parquetiers ou de la dissoudre pour éviter l’échec fatale.
Yacine DIALLO
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