Seydouba Sakho a été limogé dans la nuit de lundi à mardi de ses fonctions de maire de la commune de Matam. Il est révoqué de ses fonctions pour des faits présumés de détournement de deniers publics. Ce limogeage crée plusieurs commentaires dans la capitale Guinéenne. Pour prouver la légalité de l’acte, le ministre Mory Condé apporte des précisions en se basant sur l’Article143 du Code révisé des Collectivités Locales de la République de Guinée et prévient qu’il ne sera pas le seul maire au bout du compte. « Les membres de l’exécutif d’une Commune peuvent être suspendus par Arrêté du Ministre en charge des Communes lorsque leur négligence à accomplir leurs fonctions a été dûment constatée. La durée de la suspension ne peut excéder trois (03) mois. Les membres de l’Exécutif Communal coupables de manquements graves à leurs obligations, après avoir été entendus ou invités à fournir des explications écrites sur les faits qui leur sont reprochés peuvent être révoqués par décret sur proposition du Ministre en charge des Collectivités Locales. Les Arrêtés de suspension et le Décret de révocation doivent être motivés. Les membres de l’exécutif suspendus ou révoqués ont le droit d’exercer un recours administratif puis contentieux contre la Décision de suspension ou de révocation » a écrit Mory Condé sur sa page Facebook.
Il rappelle que, le Maire a été entendu par la CRIEF avant d’être limogé comme tous les présumés.
Mohamed Lamine Touré
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