La Haute-Guinée est une nouvelle fois endeuillée par des éboulements meurtriers. Deux drames ont coûté la vie à plus de dix personnes dans l’espace de 48 heures.
Le premier s’est produit le dimanche 26 janvier 2025 dans la sous-préfecture de Sackodougou Koundian, pertinent de Mandiana. Une mine artisanale d’or, exploitée exclusivement par des femmes, s’est effondrée, entraînant la mort de huit d’entre elles et bénissant deux autres. Sept femmes sont mortes sur le coup, tandis qu’une autre a succombé à ses blessures après son évacuation au centre de santé de Koundian. Parmi les victimes, on dénombre trois mères de famille, dont deux femmes enceintes, ainsi qu’une fillette. Selon les premières informations, la profondeur de la mine serait à l’origine de l’éboulement.
La veille, un autre drame similaire s’était produit à Diguili, un district de la sous-préfecture de Siguirini, dans la préfecture de Siguiri. L’effondrement d’une mine appartenant à une société aurifère a causé la mort de quatre personnes : trois femmes et une petite fille. L’une des victimes, originaire de Mamou, vivait dans la région avec son mari. Son corps a été rapatrié vers sa ville natale, tandis que les autres ont été inhumés sur place.
Ces drames surviennent malgré l’interdiction formelle des autorités d’exploiter ces sites dangereux. Cependant, de nombreuses personnes continuent à s’y aventurier, bravant les consignes de sécurité et mettant leur vie en péril. Face à cette situation alarmante, les autorités locales appellent une fois de plus à l’arrêt de l’exploitation clandestine des mines artisanales afin d’éviter de nouvelles tragédies.
Yacine Diallo
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