C’est le 12 mai que Josep Borrell, haut représentant et vice-président de la Commission européenne, a indiqué dans un courrier que son organisation a pris des sanctions contre 5 guinéen pour leur implication dans les massacres de 28 septembre 2009 au stade du même nom à Conakry.
Les 5 personnes ciblées par l’union européenne sont : Moussa Dadis Camara, responsable de la junte militaire (le Conseil national pour la démocratie et le développement, CNDD ) qui dirigeait le pays après la mort du président Lansana CONTE, réside aujourd’hui au Burkina Faso, Jean-Claude Pivi, à l’époque chargé de la sécurité présidentielle, Abdoulaye Chérif Diaby, ex-ministre de la Santé pendant le putsch, Moussa Tiégboro Camara, ex-ministre des Services spéciaux, de la Lutte antidrogue et du Grand Banditisme qui est aujourd’hui en fonction à la tête au département de la lutte antidrogue et du Grand Banditisme et le principal accusé du dossier par Conakry, le lieutenant Aboubacar Sidiki Diakité, dit Toumba Diakité.
Ces personnalités sont tous interdites de voyager sur le territoire des États membres de l’UE et gel des avoirs qui y sont détenus. Le renouvellement de ce régime de sanctions sera examiné en septembre 2021 par l’Union européenne.
Cette décision est prise après la plainte de 32 eurodéputés. Ils dénonçaient les graves violations des droits de l’homme en Guinée. En Guinée, ces sanctions ont été saluées par de nombreux acteurs politiques certains victimes des violences de 28 septembre 2009.
Yacine DIALLO
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