Les associations de presse regrettent les restrictions que subissent les médias en Guinée. Dans une déclaration conjointe, rendue publique, ce vendredi à l’occasion de la journée internationale de la liberté de la presse, elles ont formulé des plaidoyers aux autorités afin de lever les restrictions contre la presse Guinéenne.
L’Assemblée générale des Nations unies a proclamé le 3 mai Journée mondiale de liberté de la presse, ou Journée mondiale de la presse, pour sensibiliser sur l’importance de la liberté de la presse et rappeler aux gouvernements leur obligation de respecter et faire respecter le droit de liberté d’expression. C’est à cette occasion que les associations de presse ont décidé de publier une déclaration dénonçant des pratiques contre la presse guinéenne qui n’arrange pas le processus de démocratisation.
La presse guinéenne est fortement éprouvée par les autorités de la transition. Des radios brouillées, des télévisions retirées des bouquets canal + et stratimes, des sites retreints et des journalistes suspendus. Le constat sur la liberté de la presse en Guinée est alarmant déplore les associations de presse dans leur déclaration.
En dépit de tous les maux dont souffre la presse guinéenne, Amadou Tham Camara, président de l’Association guinéenne de la presse en ligne (AGUIPEL) invite la corporation à privilégier la négociation.
Bien que confrontée à des remous, en 2024, la Guinée est passée de la 85ème l’année dernière à la 78ème place de la 22ème édition du Classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières (RSF).
Yacine DIALLO
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