Amnesty International épingle de nouveau la Guinée. Dans son rapport 2022-2023, la structure de défense des droits humains dénonce le non-respect des droits à la liberté d’expression, d’association, de réunion pacifique, d’Arrestations et de détention arbitraire dans la gouvernance du CNRD. Elle a dans la même perspective martelée la dégradation de l’environnement.
Ce rapport de l’ONG international de défense des droits de l’homme dresse un bilan négatif du respect des droits et libertés fondamentales sous l’ère CNRD durant la période 2022-2023.Tout d’abord, la structure affirme que pour le retour à l’ordre constitutionnel, la CEDEAO avait obtenu un accord avec l’Etat guinéen sur une durée de 2 ans de transition. Mais elle estime que la date marquant le début de cette transition faisait toutefois l’objet de débats. L’ONG accuse les autorités guinéennes d’avoir violer les droits à la Liberté d’expression, d’association et de réunion en interdisant les manifestations sur les voies publique, qui selon elle est de nature à compromettre la quiétude sociale et l’exécution correcte des activités contenues dans le chronogramme. Elle soutient la déclaration du haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme qui a affirmé que la dissolution du FNDC pourrait constituer une violation des droits à la liberté d’association et de réunion pacifique. Autre remarque faite par Amnesty International, ce sont les Arrestations et détentions qu’elle qualifie d’arbitraire. Selon l’ONG, «Les dirigeants du FNDC Oumar Sylla et Ibrahima Diallo et le secrétaire général de l’Union des forces républicaines, Saïkou Yaya Barry, ont été arrêtés le 30 juillet, puis inculpés le 1er août de « faits présumés de manifestation illicite, destruction d’édifices publics et privés, provocation lors d’un attroupement, coups et blessures volontaires, association de malfaiteurs, entrave à la liberté de circulation et complicité ».Les Homicides illégaux n’ont pas été occulté par l’organisation. Elle a pris pour exemple, l’assassinat de Thierno Mamadou Diallo 19 ans, tué à Conakry le 1er juin, au cours d’une manifestation contre l’augmentation du prix de l’essence. Un acte qu’elle impute aux membres des forces de sécurité. Le non-respect des droits des détenus dans les prisons, le Droit à la vérité, à la justice et à la réparation pour des personnes victimes sous la présidence d’Alpha Condé, les Violences faites aux femmes et aux filles notamment le viol sans oublier la dégradation de l’environnement par le fait de l’exploitation minière sont entre autres dénonciations faite par Amnesty International.
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