Le procès des massacres du 28 septembre s’est poursuivi ce mercredi devant le tribunal de première instance de Dixinn délocalisé dans l’enceinte de la cour d’appel de Conakry. C’est toujours l’ancien président de la transition Capitaine Moussa Dadis Camara qui est à la barre. Il fait face aux questions de la partie civile.
A la barre depuis maintenant deux semaines, l’ancien président de la transition le capitaine Moussa Dadis Camara fait face aux questions de la partie civile. Pour certains avocats de la partie civile, Dadis est responsable de tout et il est coupable de négligence. L’avocat met en doute la thèse de complot avancé par le capitaine Camara car dit-il aucune institution du pays n’avait été attaquée. Mais toutes accusations, selon l’ancien de la junte n’engagent que l’avocat qui l’affirme. Parlant de Cécé Raphael Haba présenté par comme jeune frère de Dadis, l’ancien président de la transition affirme n’avoir fait connaissance du garde de corps de Toumba Diakité qu’au box des accusés. Une occasion d’ailleurs pour le capitaine Dadis Camara de revenir sur l’incident survenu avec Cécé Raphael Haba à la maison centrale de Conakry. L’autre chose qui a marqué cette journée d’audience c’est l’incompréhension au sein de la partie civile sur l’ordre de prise de parole. Après une solution trouvée à ce problème c’est Me Hamidou Barry le plus ancien de la partie civile qui a finalement pris la parole. Ce responsable de la coopération de la CPI rappelle à l’accusé que tous ce qu’il n’avait pu dire devant les juges d’instruction, il pourra le dire devant le tribunal. Me Hamidou Barry près qu’avec des questions de décharge a interrogé le capitaine Moussa Dadis sur des affaires liées à l’ancien ministre de la défense le général Sékouba Konaté. Selon l’avocat, même en 2017 des victimes avaient porté plainte contre l’ancien président de l’acte deux de la transition de 2010 devant le tribunal de Dixinn. Qu’une ordonnance serait prise contre l’exécution de la plainte, avant que les conseils des victimes ne relèvent appel contre l’ordonnance. Selon Me Hamidou Barry, il avait été exigé aux conseils de ces victimes, sous la menace, humiliation, selon ces mots, et suppression de voyages, de retirer cette plainte contre le générale Konaté. Me Hamidou Barry affirme que c’est la FIDH, l’OGDH et l’AVIPA qui seraient responsable de ces menaces et humiliations contre les conseils des victimes. Risque-t-on de voir la partie civile également perdre son unité dans ce procès ? La suite nous édifiera. En attendant, le procès est renvoyé pour le 09Janvier 2023.
Abdoulaye Camara
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