Le procès en appel d’Oumar Sylla Foniket Manguet s’est poursuivi ce jeudi à la cour d’appel de Conakry. Au terme des réquisitions du ministère public qui a demandé à la cour de le retenir dans les liens de la prévention en le condamnant à deux ans d’emprisonnement ferme et au paiement d’une amende de 20 millions fg, les avocats de la défense, s’appuyant sur des dispositions de la loi, ont tour à tour tenté de démonter les accusations formulées contre leur client qui, selon eux, est victime d’un acharnement politico-judiciaire.
Les faits pour lesquels Foniké Menguè est poursuivi ne sont pas constitutifs de menace. A la barre, ses avocats disent avoir démontré cela. C’est pourquoi ils ont demandé à la cour de renvoyer le dossier pour délit non constitué.
« Ne suivez pas le procureur, il n’a pas été capable de démontrer les faits reprochés à notre client, Je vous en prie relaxez-le au nom de la loi », a plaidé Me Salif Béavogui.
A la suite de l’intervention de ses avocats, le responsable des antennes du FNDC dira qu’il est tout simplement victime d’un acharnement. Et contre lui, le procureur va requérir deux ans d’emprisonnement.
Appelé à la barre à la suite de l’intervention de ses avocats, Foniké dira qu’il est tout juste victime d’un acharnement.
« Je suis victime d’un acharnement politico-judiciaire à cause de mon opposition au projet de troisième mandat (…) Je vous prie de dire le droit rien que le droit », a-t-il déclaré.
Après donc ces débats, le juge a renvoyé l’affaire au 10 juin prochain.
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