La loi de finances initiales exercice 2023 est présenté ce Lundi aux conseillers nationaux du CNT, par le gouvernement. Les prévisions de dépenses pour 2023 sont évaluées à 36 mille 051,74 soit en hausse de 17,56% de la L2022. Le ministre du budget, Lanciné Condé, soutient, que ce projet de loi de finances initiale qui s’inscrit dans les objectifs de refondation de la junte.
Le budget de la loi de finance 2023 a connu une augmentation. Les prévisions de dépenses sont évaluées à 36 mille 051,74 milliards contre 30 mille 666,68 milliards en 2022. 20 mille 765,79 milliards sont destinés pour les dépenses courantes soit une augmentation de 57,60% des dépenses totales et 15 mille 285,95 milliards doivent être pour les dépenses d’investissement soit 42,40% du total.
Le ministre du budget indique que l’accroissement du déficit est dû à l’accroissement des dépenses d’investissement en faveur des infrastructures et la prise en charge satisfaisante des dépenses sociales comme la santé et l’éducation. Avec ce budget, le ministre a affirmé que les dépenses d’investissement devront être financées par les ressources intérieures à hauteur de 53,33% et par les ressources extérieures à hauteur de 46,67%.
Lanciné Condé a soutenu ce projet de loi de finance 2023 présenté par le gouvernement vise « à doter les administrations publiques de facultés indispensables à la préparation et l’impulsion du développement durable ». Ce projet propose a pour but notamment, d’accroitre la mobilisation des ressources à travers le renforcement du contrôle fiscal et la sécurisation des recettes de l’Etat, de faciliter la relance du secteur rural à travers des allègements fiscaux en faveur des instants et matériels à usage agricole, de pêche et d’élevage entre autres.
En matière de recettes, les prévisions sont estimées à 27 mille 855,95 milliards contre une prévision en loi de finances rectificative 2022 de 26 mille 292,79 milliards, soit une augmentation de 5,95%. Le ministre avant de terminer a soutenu que le pays a enregistré un taux de croissance du PIB de 5% ; un taux d’inflation de 10% avec une moyenne annuelle et un taux de pression fiscale autour de 12,5% du PIB ; Il indique également que le réserves de devise de la Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG) correspondant au moins à trois mois d’importations et un taux de change de GNF 8.867 pour 1 dollar.
Yacine DIALLO
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