La violence étant un fait sociétal prend une ampleur très critique. Étymologiquement du latin violentia signifie acte de force. Autrement, c’est la transgression des normes établies. En effet, il y a plusieurs types de violences :
Physique: Coups et blessures.
Verbales: Injures, paroles vexatoires.
Sexuelle : Harcèlement, agression.
En outre, l’homme se débarrasse crescendo dans les sociétés normales de toutes les formes de violences. Hélas! C’est le contraire chez nous. Si les hommes sont culpablisés , ne faut-il pas situer la responsabilité ailleurs ?
Primo, il faut reconnaître que les jeunes filles ont un habillement indécent selon la mode en vogue, un acte qui piétine inexorablement les valeurs ancestrales. D’ailleurs, l’adage dit que le pagne de la femme est sacré ( son corps précieux).
Secundo, l’effet des mass-médias car elles veulent imiter indubitablement les filles occidentales.
Tertio, les parents n’assument plus pleinement leur rôle dans l’éducation des jeunes filles.
Quato, le mariage forcé et précoce en sont des vecteurs en ce sens que leur consentement souvent piétiné au profit de la tradition ou de gains mercantilistes.
Pour y parvenir, sensibiliser à tous les niveaux, exhorter l’implication effective des élus locaux, la presse.
Durcir les peines relatives à la violence faite aux femmes.
Tanella Boni écrivait : 《 Les femmes qui ont envie de s’émanciper de la domination masculine sont traitées de garces, de femmes de pouvoir et de tout autre nom aussi peu élogieux 》.
C’est le lieu de rendre hommage à l’ONG PDSP qui très active mène ce combat avec toutes les énergies déployées. Soyez-en gratifiée. Bonne continuation.
M. Josué wiwédji Hounmènou
Professeur de français
Activiste des droits de l’homme.
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