Les avocats de la défense dans le dossier des massacres de 28 septembre continuent leur boycotte des audiences. Ils accusent le ministre de la justice de mal interpréter la loi sur l’aide juridictionnelle.
Ils réitèrent leur recommandation sur l’assistance financière de l’Etat dans le procès. Le conseil de Toumba et compagnie affirment que leurs clients ne sont plus en mesure de payer leurs honoraires. Maitre Aboubacar Sidiki Camara, l’un des porte-paroles des avocats a affirmé que tant que leur revendication ne sont pas prisent en compte ils continueront à boycotter les audiences.
Ce débrayage affecte le fonctionnement du procès. Ce lundi, 5 juin 2023 le jugement ne s’est pas déroulé comme prévu. Il a été renvoyé une nouvelle fois au 19 juin prochain cette fois ci c’est à cause du mouvement de la défense.
Le ministre de la justice a soutenu que ces avocats ne doivent pas agir de cette manière. Il estime que la revendication des avocats n’est pas de droit. « On ne peut pas exiger à l’Etat ce qui n’est de droit», dit Charles Wright. Une sortie balayée par les concernés qui l’accusent de mal comprendre la loi qui les donne l’opportunité de réclamer l’aide juridictionnelle. Pour certains avocats de la partie civile, ce mouvement ressemble à un « un chantage ».
Yacine DIALLO
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