Les examens du certificat d’études élémentaires ont été officiellement lancés ce lundi sur l’ensemble du territoire national. Cette année, ils sont au nombre de 344 mille 338 candidats dont 156 mille 740 filles au niveau national à affronter cette évaluation finale des études élémentaires.
L’examen d’entre 7ème année a effectivement démarré ce lundi dans tout le pays. Dans la commune de Kaloum, ils sont 2 mille 129 candidats dont mille 101 filles à affronter les différents sujets.
A Ratoma, ils sont au total 30 mille 609 candidats dont 16 mille filles réparties dans 67 centres. A Matoto, 30 milles 233 candidats dont 15 milles 708 pour l’enseignement général et le franco arabe 149 dont 520 filles sont inscrits. A Matam, ils sont au nombre de 6 milles 336 candidats dont 3 milles 210 filles à affronter l’examen d’entrée en 7ème année en français et Franco arabe.
Dans la commune de Dixinn, ils sont 5.282 candidats dont 2.785 filles, répartis dans 16 centres. C’est sous le signe tolérance zéro que les épreuves ont été lancées.
A Kouroussa, 6 personnes sont mortes dont cinq candidates au certificat d’études élémentaires. Ces victimes toutes des filles âgées environs d’une dizaine étaient entrain de rejoindre la sous-préfecture de Balato pour affronter les épreuves d’examen d’entrée en septième année qui a débuté ce lundi sur toute l’étendue du territoire guinéen. Après leur repêchage ces filles ont regagné leur dernière demeure devant le ministre de l’enseignement pré-universitaire et l’ensemble des cadres régionaux. Pathé Sangaré
A l’école primaire Almamiyah où la première épreuve a été lancée par le ministre, certains candidats disent s’être bien préparés pour affronter cet examen.
Les caméras de surveillance dans certains centres ont été utilisées. Les copies et les sujets des candidats sont sécurisés par un QR code pour la réussite de l’examen.
Quelques incidents sont signalés par endroits dans certains centres à Conakry. Des candidates auraient été sommées d’enlever leur voile pour accéder aux salles. Et pourtant le ministre de l’enseignement avait annoncé que le voile est autorisé.
Dans la commune urbaine de Labé, les journalistes ont été empêchés d’accéder dans les salles. Une situation qu’ils ont déplorée.
Yacine DIALLO
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