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Le regret de mourir pour la politique en Guinée (opinion)

Amadou Oury Baldé Par Amadou Oury Baldé
mai 9, 2022
Dans Opinion
Temps de lecture:5 mins
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Abdoulaye Camara, journaliste

Abdoulaye Camara, journaliste

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Depuis janvier février 2007 plusieurs guinéens ont été fauchés à fleur d’âge injustement, dans les remous socio-politiques. Mais malheureusement aucun cas n’est élucidé, aucun coupable n’est arrêté. On peut dire alors, sans risque de se tromper, que ces âmes innocentes ont été utilisées comme font de commerce politique. Les morts antérieurs sont oubliés aussitôt qu’une opportunité se présente pour le futur. J’explique.

Les politiques et acteurs sociaux ont toujours cité les victimes de 2007 et ont « demandé justice » pour légitimer et légaliser leurs luttes, jusqu’à la mort de l’ancien président feu général Lansana Condé. Les cartes étant totalement rebattus pour jouer la chance d’accéder à la présidence, les morts sont aussitôt oubliés. La justice pour les victimes n’est plus une priorité. Le narratif change, la seule lutte qui serait désormais légitime est comment déposséder le pouvoir aux militaires, à leur tête le capitaine Moussa Dadis Camara. Pourtant, ce bouillant capitaine, très déterminé à lutter contre les tares du pays, pouvait être une opportunité pour juger et condamner, ceux-là qui se sont rendu coupable de crimes sang dans le pays, si c’était une préoccupation des politiques et acteurs sociaux. 

Hélas, la lutte est orientée sur le terrain de dénigrement du jeune capitaine, sur son intention, pourtant inavouée de s’éterniser au pouvoir.  Dans la foulée « l’eau trouble du 28 septembre 2009 » a été organisée, dont le fond reste encore un mystère pour même les jeunes innocents qui se sont plongés dedans. Conséquences des centaines des guinéens tuées, des centaines des femmes violées et humiliées au stade. Une date historique, rassembleuse et unificatrice du peuple fut d’ailleurs souillée à jamais par ces actions politiques peu réfléchies des acteurs aux intentions inavouées. 

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Le lendemain de ce massacre, le capitaine Moussa Dadis Camara ouvert à un procès, disait-il, qu’il soit national ou international, n’arrangeait pas, vu l’ouverture qu’il avait pour la recherche de la vérité dans ce dossier. Deux mois après, précisément le jeudi 03 décembre 2009, les évènements du Camp Makambo furent orchestrés pour se débarrasser définitivement de Dadis.

Combien des guinéens y moururent encore dans le rang des militaires ? Seul Dieu en sait.  Ces autres âmes innocentes pleines d’énergies furent utilisées dans les discours politiques, les rencontres diplomatiques, avec des va et vient d’une CPI toujours également à elle-même. Ces autres âmes qui regrettent leurs morts furent utilisées pour avoir les accords de Ouagadougou.

La Guinée de façon extraordinaire tombe dans la main du général Sékouba Konaté, ami naguère du capitaine Dadis, que les politiques ont présenté comme le sauveur, l’innocent et l’homme de parole. N’est pas il pouvait alors mettre la lumière sur le passé trouble du pays et rendre justice aux victimes du 28 septembre 2009 si c’était une préoccupation ? Mais non, la page fut tournée ; je dirai même arrachée pour qu’elle soit oubliée pour toujours.

Les discours changent comme les préoccupations, la transition, l’élection, la CENI, le fichier électoral sont devenus les sujets des éveillés. Les morts ont préféré mourir, alors qu’ils dorment en paix. Ceux-là qui étaient unis, pour la démocratie et pour lutter contre Dadis à qui on a attribué tous les noms, ont montré, je n’ai rien à vous dire, leurs capacités d’unité entre les deux tours. Une transition égoïstement    écourtée et bâclée nous a donné le professeur Alpha Condé.

Malgré toute la honte dans laquelle nos leaders politiques nous ont plongé par leurs incapacités à unir les guinéens, leurs incapacités à trouver des solutions guinéennes aux problèmes guinéens au nom du patriotisme, les victimes les plus récentes aux plus anciennes attendaient avec espoir la venue d’un civil, peu importe lequel, à la tête du pays pour avoir la seule chose qu’elles ont toujours demandé « la justice ».  Malheureusement pendant les dix ans, hui mois et quinze jours de la gestion du professeur Alpha Condé, ni lui, à qui on portait plus confiance pour n’avoir jamais géré le pays, ni son opposition ne se sont rappelés des pauvres victimes. N’est pas un regret pour ceux qui ont cru à ces politiques jusqu’à mourir pour eux ?

De 2010 à 2021 plusieurs manifestations ont été organisées en Guinée mais aucune n’a demandé la justice aux victimes qui sont nombreuses aujourd’hui en Guinée. La seule fois qu’on a entendu parler de manifestation pour des victimes était lors d’une manifestation du FNDC qui avait comptabilisé le nombre des jeunes tués depuis que cette organisation a commencé ces activités contre le troisième mandat d’Alpha Condé, qui a mon sens, était une danse avant la musique. Voilà d’ailleurs pourquoi le début de la musique a trouvé les danseurs épuisés.

Quand n’est-il de ceux qui sont morts avant, en 2007, en 2009 au stade, ou encore entre deux tours et même pour les élections législatives, communales et communautaires ? Qu’ils dorment en paix.

Une opportunité de justice s’est aussi présentée à la Guinée le 05 septembre 2021, après tant des occasions ratées, tant des guinéens tués, tant d’injustices commises, tant de richesses pillées. Que faisons-nous pour que cette fois-ci JUSTICE soit faite ? La rectification des injustices commises contre nous n’étant pas peu ou pas une préoccupation pour nos leaders, que nous chérissons pourtant encore, annoncent une nouvelle contestation, pour demander une transition écourtée, bâclées parce que notre intérêt est en jeu, seulement huit mois après la venue du Colonel Mamady Doumbouya qui avait été accueilli pourtant en héro.  

Les victimes auront-ils la justice qu’elles ont toujours demandée ? Je mets en doute, car même la plainte portée aujourd’hui contre les anciens dignitaires, ne concerne que les récentes victimes. Encore on oublie les anciennes qui regret sans doute leurs morts. Et cette plainte des leaders du FNDC, un mouvement que les guinéens ont quasi-unanimement porté dans leurs cœurs, au lieu de viser ceux qui peuvent être les responsables irréfutables des crimes sur le terrain, vu leur fonction, ont préféré faire parler leurs cœurs en citant toutes les personnes qui avaient une idée politique contraire à les leurs.  Soutenir un changement constitutionnel est-il synonyme de crime de sang ? J’en doute fort.

Cette Guinée que rêve les guinéens ne sera construite que le jour où nous mettrons la Guinée au-dessus de tout et que son développement, peu importe que cela vient de qui, est vu comme notre préoccupation principale.  

Abdoulaye Camara

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