Oubliés dans le communiqué du gouvernement relatif à la ration de carburant dans les stations-services après l’incendie du dépôt en décembre dernier, la pêche artisanale est presqu’à l’arrêt. Assis sous les hagards, pêcheurs et mareyeuses, tout au long de la mer, il n’y a pas une seule Pirogue en action. Très remonté, Nfaly Cissé qui sent les pêcheurs artisanaux abandonnés, ne mâche pas ses mots envers le département de la pêche. « Depuis la survenue de cet événement nous avons appelé fatigués. SONAP dit que nous ne serons service que lorsque notre ministre donne un papier. Nous avons appelé la directrice communale et son adjoint l’une dit qu’elle est à Dubréka l’autre ne nous répond pas. S’ils nous refusent le carburant il y aura beaucoup de chômeurs. Nous achetons le carburant au marché noir. En ce moment toutes les pirogues utilisent les moteurs. Nous de la pêche artisanale, nous pêchons pour les pauvres, comme eux ils ne sont pas pauvres, ils n’ont qu’à manger le produit de la pêche industrielle. Mais qu’ils sachent, si nous aussi nous ne sortons pour manque de carburant, beaucoup souffrirons. S’ils ont décidé que nous, nous n’aurons pas de carburant nous nous en remettons à Dieu. Nous ne sortons pas dans la rue, nous ne bloquons pas les stations. Dieu va juger. » a affirmé Nfaly Cissé.
A cause de cette pénurie de carburant chez les pêcheurs des cinquantaines des pirogues sont à l’arrêt mettant au chômage plus de 200 jeunes selon notre interlocuteur.
Abdoulaye Camara
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