Le procès des massacres du 28 septembre 2009 s’est poursuivi ce lundi au tribunal de Dixinn délocalisé à la cour d’appel de Conakry. Pour cette audience, c’est Mouctar Bah, journaliste correspondant de RFI qui a relaté ce qu’il a vécu ce jour au stade. Le journaliste dans sa déposition a chargé le colonel Tiégboro Camara et ses hommes. Il indique avoir vu des morts et avoir été informé de l’existence de la fausse commune où plus de 80 personnes seraient enterrées. Les victimes se succèdent devant ce tribunal criminel et ce lundi c’était au tour du célèbre journaliste Mouctar Bah, correspondant de RFI de comparaitre.
Dans sa déposition, il affirme avoir été malmené et son matériel de travail aussi détruit par des bérets rouges. Le journaliste affirme n’avoir pas vu Toumba et autres mais plutôt Tiegboré et Ansoumane Camara Bafoué. C’est ce dernier d’ailleurs qui l’aurait sauvé dit-il. Mouctar poursuit en disant que c’est quand Tiégboro a dit charger que ça commencé à dégénérer au stade. Des propos que n’approuve pas Maitre Jean Moussa Sovogui, l’un des avocats de colonel Tiegboro qui demande des preuves. Pour maitre Amadou Camara, avocat de la partie civile, les preuves sont bien dans la déposition du journaliste. Mouctar Bah affirme devant cette barre qu’il a été informé que les militaires étaient à sa traque. Sa même source lui signifiait que des corps ont été enterrés près des rails au camp carrefour. Et qu’il s’agirait des corps de 84 personnes.
Abdourahmane Bah
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