Les explications données par l’ex chef d’État-major général des armées sur le cas des corps disparus réconfortent la partie civile. Le général Oumar SANOH, a confirmé avoir alloué plusieurs camions pour transporter des corps. L’officier supérieur dit qu’il a été informé de la présence de 155 corps dans des camions au camp Samory. Mais pour la défense du ministre de la santé, le témoin raconte des contres vérités.
Le colonel reconnaît avoir été informé de la mort de plus de 100 personnes tuées lors des massacres de 28 septembre. Ce témoignage de ce haut responsable militaire conforte la position de la partie civile qui accuse le ministre de la santé à l’époque des faits d’avoir joué un rôle dans la disparition des corps. Maître Amadou DS Bah est avocat de la partie civile. Pour lui, cette comparution de l’officier supérieur confirme qu’il y a bel et bien des corps dissimulés.
Lors de son témoignage, le ministre de la santé avait lui reconnu avoir été informé que 57 corps et ces derniers ont été restitués à leur famille. La sortie de l’ex chef d’Etat-major de l’armée enfonce le clou sur le colonel Abdoulaye Chérif Diaby. Son avocat dénonce de l’incohérence dans la déclaration du témoin à la barre. Bombi MARA souligne qu’au moment de son audition dans les enquêtes préliminaires, l’ex chef d’Etat-major avait affirmé être informé que de la présence de 57 corps.
Il a jusqu’à citer l’implication du général dans la dissimulation des corps. Il indique que la vérité dans cette affaire se trouve entre le général Oumar SANOH, la responsable de la croix rouge international, les chauffeurs et commandant de train.
Au moment de son audition, l’ex chef d’Etat-major a suggéré à la barre d’inviter la responsable de la croix rouge internationale qui était en Guinée en ce moment. Il souligne que cette dernière devrait avoir des informations.
Yacine DIALLO
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