La Guinée à travers ses pairs fondateurs a initié une devise à caractère didactique, très riche.
Elle représente les piliers fondamentaux de notre vie sociétale à savoir : Le Travail, la Justice et la Solidarité.
En effet, le travail est toute activité consciente, réfléchie effectuée par l’homme pour satisfaire ses besoins. Est-ce que tous les guinéens jouissent-ils effectivement de ce droit ? La réponse est non. Sur 14. 000. 000 d’habitants, plus de 8.000.000 sont au chômage.
Depuis des années, le Ministère de la fonction publique n’a pas lancé un recrutement de masse.
Un secteur en vogue, l’entrepreneuriat qui mérite un accompagnement de la part de l’Etat. Certes, il porte fruit déjà car bon nombre de jeunes réussissent, d’autres se heurtent à de nombreuses difficultés en raison de leur ignorance relative à ce domaine. C’est pourquoi les Ministères de l’enseignement Supérieur et celui du pré-universitaire doivent intégrer dans le système de formation cette nouvelle option dès le secondaire. En le faisant, les futures générations vont bénéficier puis le pays aura de grands entrepreneurs à l’échelle continentale voire mondiale. Nous citons en référence Aliko Dankoté, Antonio Souaré, Kerfalla person Camara et Cie.
Seul le Travail permet aux citoyens de subvenir à leurs besoins quotidiens et lutter drastiquement contre l’insécurité galopante.
Voltaire affirmait : « Le travail éloigne de nous trois grands maux : L’ennui, le vice et le besoin ».
Camara laye renchérit en ces termes : « L’homme est né pour travailler et l’oiseau pour voler ». Tous les guinéens seront-ils des fonctionnaires ? Impossible. La plupart des milliardaires américains sont issus du secteur privé mais influencent considérablement le pouvoir politique (Election des grands électeurs).
En outre, la justice faite pour tous les citoyens. Malheureusement, elle est à la solde de l’exécutif qui exerce sa prépondérance. Raison pour laquelle les conseillers nationaux ont la lourde responsabilité d’y pencher. Combien de guinéens croupissent dans les geôles sans avoir obtenu aucun procès ? La liste est longue.
Du premier régime à nos jours, l’appareil judiciaire a enregistré des victimes. C’est le lieu de rendre hommage à feu Roger Bamba, Louceny Camara.
En conséquence, nous rêvons d’une justice qui traite les citoyens aux mêmes pieds d’égalité. Cela relève des fonctions régaliennes de l’Etat. C’est dans ce sillage que Bossuet écrivait : « Si l’État est fort, il nous écrase, s’il est faible, nous périssons ».
Concernant la solidarité, aujourd’hui sans risque de se leurrer, elle est moribonde en ce sens que les politiciens de par leurs propos divisent à longueur de journée le peuple. Ensuite, certaines communautés stigmatisées, un acte frustrant et sème une haine viscérale. Lors des campagnes électorales, l’ethnie utilisée, des régions manipulées à leur guise.
Tous ces comportements anodins seront bannis à condition que la prise de conscience soit collective. Martin luther king stipulait : « Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères sinon nous allons tous mourir comme des idiots ».
En Guinée, il n’y a pas de peuls, de forestiers, ni de soussous plutôt de guinéens simplement.
Josué wiwédji Hounmènou.
Activiste des droits de l’homme.
Professeur de Français.
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