Des affrontements entre des migrants et des habitants ont éclaté, mardi 4 juillet, dans plusieurs quartiers de Sfax, la deuxième ville du pays. Des heurts à coups de jets de pierres avaient déjà opposé dimanche soir des migrants africains à des habitants, lors desquels des véhicules et des logements avaient été endommagés.
Lundi, un Tunisien a été tué dans des affrontements avec des migrants africains. L’homme, né en 1982, a été mortellement poignardé lors d’affrontements tard dans la soirée entre des habitants et des migrants originaires d’Afrique subsaharienne, a annoncé à l’Agence France-Presse le porte-parole du parquet de Sfax, Faouzi Masmoudi. Des hauts responsables de la gendarmerie et de la sûreté nationale se sont rendus à Sfax, où la présence sécuritaire a été renforcée.
« Trois migrants soupçonnés d’implication dans ce meurtre et qui seraient de nationalité camerounaise, selon les informations préliminaires, ont été arrêtés », a-t-il ajouté. La nouvelle de sa mort s’est rapidement répandue via une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux par un député de Sfax, Tarek Mahdi, montrant son corps dans la rue et une traînée de sang. La vidéo a suscité un torrent de réactions, souvent aux relents racistes, appelant à l’expulsion des migrants africains de Sfax.
« Champ de bataille »
« Ce soir, pour la troisième nuit d’affilée, les rues sont transformées en champ de bataille, des blessés graves, aussi bien tunisiens que migrants subsahariens, des incendies, agressions, braquages et des forces de police impuissantes ! Si le pire était à craindre, alors on y est ! », a posté lundi soir sur Facebook Franck Yotedje, directeur de l’association Afrique Intelligence, qui œuvre pour la défense des droits des migrants.
Sfax, dans le centre-est de la Tunisie, est le point de départ d’un grand nombre de traversées illégales vers l’Italie. Dans les quartiers populaires de la ville où habitent les migrants, les violences verbales et physiques sont fréquentes entre les deux parties.
Ces violences se sont multipliées après un discours, le 21 février, du président Kaïs Saïed pourfendant l’immigration clandestine et la présentant comme une menace démographique pour son pays.
Lors d’une visite mardi au siège du ministère de l’intérieur à Tunis, M. Saïed a évoqué la situation à Sfax« après l’acte criminel qui s’y est produit », selon un communiqué de la présidence.
La Tunisie« n’accepte pas que réside sur son territoire quiconque ne respecte pas ses lois, ni d’être un pays de transit[vers l’Europe]où une terre de réinstallation pour les ressortissants de certains pays africains », a-t-il répété selon la même source.
La plupart des migrants d’Afrique subsaharienne viennent en effet en Tunisie pour tenter ensuite de rejoindre l’Europe par la mer, en débarquant clandestinement sur les côtes italiennes.
M. Saïed a affirmé mardi que des« réseaux criminels »étaient à l’origine de l’immigration illégale et qu’ils avaient pour objectif de troubler« la paix sociale en Tunisie ». Selon Romdhane Ben Amor, responsable au Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES), une ONG locale qui suit les questions migratoires en Tunisie, la tension actuelle à Sfax était« attendue ».
Des affrontements entre des migrants et des habitants ont éclaté, mardi 4 juillet, dans plusieurs quartiers de Sfax, la deuxième ville du pays. Des heurts à coups de jets de pierres avaient déjà opposé dimanche soir des migrants africains à des habitants, lors desquels des véhicules et des logements avaient été endommagés.
Lundi, un Tunisien a été tué dans des affrontements avec des migrants africains. L’homme, né en 1982, a été mortellement poignardé lors d’affrontements tard dans la soirée entre des habitants et des migrants originaires d’Afrique subsaharienne, a annoncé à l’Agence France-Presse le porte-parole du parquet de Sfax, Faouzi Masmoudi. Des hauts responsables de la gendarmerie et de la sûreté nationale se sont rendus à Sfax, où la présence sécuritaire a été renforcée.
« Trois migrants soupçonnés d’implication dans ce meurtre et qui seraient de nationalité camerounaise, selon les informations préliminaires, ont été arrêtés », a-t-il ajouté. La nouvelle de sa mort s’est rapidement répandue via une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux par un député de Sfax, Tarek Mahdi, montrant son corps dans la rue et une traînée de sang. La vidéo a suscité un torrent de réactions, souvent aux relents racistes, appelant à l’expulsion des migrants africains de Sfax.
« Champ de bataille »
« Ce soir, pour la troisième nuit d’affilée, les rues sont transformées en champ de bataille, des blessés graves, aussi bien tunisiens que migrants subsahariens, des incendies, agressions, braquages et des forces de police impuissantes ! Si le pire était à craindre, alors on y est ! », a posté lundi soir sur Facebook Franck Yotedje, directeur de l’association Afrique Intelligence, qui œuvre pour la défense des droits des migrants.
Sfax, dans le centre-est de la Tunisie, est le point de départ d’un grand nombre de traversées illégales vers l’Italie. Dans les quartiers populaires de la ville où habitent les migrants, les violences verbales et physiques sont fréquentes entre les deux parties.
Ces violences se sont multipliées après un discours, le 21 février, du président Kaïs Saïed pourfendant l’immigration clandestine et la présentant comme une menace démographique pour son pays.
Lors d’une visite mardi au siège du ministère de l’intérieur à Tunis, M. Saïed a évoqué la situation à Sfax« après l’acte criminel qui s’y est produit », selon un communiqué de la présidence.
La Tunisie« n’accepte pas que réside sur son territoire quiconque ne respecte pas ses lois, ni d’être un pays de transit[vers l’Europe]où une terre de réinstallation pour les ressortissants de certains pays africains », a-t-il répété selon la même source.
La plupart des migrants d’Afrique subsaharienne viennent en effet en Tunisie pour tenter ensuite de rejoindre l’Europe par la mer, en débarquant clandestinement sur les côtes italiennes.
M. Saïed a affirmé mardi que des« réseaux criminels »étaient à l’origine de l’immigration illégale et qu’ils avaient pour objectif de troubler« la paix sociale en Tunisie ». Selon Romdhane Ben Amor, responsable au Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES), une ONG locale qui suit les questions migratoires en Tunisie, la tension actuelle à Sfax était« attendue ».
Des affrontements entre des migrants et des habitants ont éclaté, mardi 4 juillet, dans plusieurs quartiers de Sfax, la deuxième ville du pays. Des heurts à coups de jets de pierres avaient déjà opposé dimanche soir des migrants africains à des habitants, lors desquels des véhicules et des logements avaient été endommagés.
Lundi, un Tunisien a été tué dans des affrontements avec des migrants africains. L’homme, né en 1982, a été mortellement poignardé lors d’affrontements tard dans la soirée entre des habitants et des migrants originaires d’Afrique subsaharienne, a annoncé à l’Agence France-Presse le porte-parole du parquet de Sfax, Faouzi Masmoudi. Des hauts responsables de la gendarmerie et de la sûreté nationale se sont rendus à Sfax, où la présence sécuritaire a été renforcée.
« Trois migrants soupçonnés d’implication dans ce meurtre et qui seraient de nationalité camerounaise, selon les informations préliminaires, ont été arrêtés », a-t-il ajouté. La nouvelle de sa mort s’est rapidement répandue via une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux par un député de Sfax, Tarek Mahdi, montrant son corps dans la rue et une traînée de sang. La vidéo a suscité un torrent de réactions, souvent aux relents racistes, appelant à l’expulsion des migrants africains de Sfax.
« Champ de bataille »
« Ce soir, pour la troisième nuit d’affilée, les rues sont transformées en champ de bataille, des blessés graves, aussi bien tunisiens que migrants subsahariens, des incendies, agressions, braquages et des forces de police impuissantes ! Si le pire était à craindre, alors on y est ! », a posté lundi soir sur Facebook Franck Yotedje, directeur de l’association Afrique Intelligence, qui œuvre pour la défense des droits des migrants.
Sfax, dans le centre-est de la Tunisie, est le point de départ d’un grand nombre de traversées illégales vers l’Italie. Dans les quartiers populaires de la ville où habitent les migrants, les violences verbales et physiques sont fréquentes entre les deux parties.
Ces violences se sont multipliées après un discours, le 21 février, du président Kaïs Saïed pourfendant l’immigration clandestine et la présentant comme une menace démographique pour son pays.
Lors d’une visite mardi au siège du ministère de l’intérieur à Tunis, M. Saïed a évoqué la situation à Sfax« après l’acte criminel qui s’y est produit », selon un communiqué de la présidence.
La Tunisie« n’accepte pas que réside sur son territoire quiconque ne respecte pas ses lois, ni d’être un pays de transit[vers l’Europe]où une terre de réinstallation pour les ressortissants de certains pays africains », a-t-il répété selon la même source.
La plupart des migrants d’Afrique subsaharienne viennent en effet en Tunisie pour tenter ensuite de rejoindre l’Europe par la mer, en débarquant clandestinement sur les côtes italiennes.
M. Saïed a affirmé mardi que des« réseaux criminels »étaient à l’origine de l’immigration illégale et qu’ils avaient pour objectif de troubler« la paix sociale en Tunisie ». Selon Romdhane Ben Amor, responsable au Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES), une ONG locale qui suit les questions migratoires en Tunisie, la tension actuelle à Sfax était« attendue ».
Des affrontements entre des migrants et des habitants ont éclaté, mardi 4 juillet, dans plusieurs quartiers de Sfax, la deuxième ville du pays. Des heurts à coups de jets de pierres avaient déjà opposé dimanche soir des migrants africains à des habitants, lors desquels des véhicules et des logements avaient été endommagés.
Lundi, un Tunisien a été tué dans des affrontements avec des migrants africains. L’homme, né en 1982, a été mortellement poignardé lors d’affrontements tard dans la soirée entre des habitants et des migrants originaires d’Afrique subsaharienne, a annoncé à l’Agence France-Presse le porte-parole du parquet de Sfax, Faouzi Masmoudi. Des hauts responsables de la gendarmerie et de la sûreté nationale se sont rendus à Sfax, où la présence sécuritaire a été renforcée.
« Trois migrants soupçonnés d’implication dans ce meurtre et qui seraient de nationalité camerounaise, selon les informations préliminaires, ont été arrêtés », a-t-il ajouté. La nouvelle de sa mort s’est rapidement répandue via une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux par un député de Sfax, Tarek Mahdi, montrant son corps dans la rue et une traînée de sang. La vidéo a suscité un torrent de réactions, souvent aux relents racistes, appelant à l’expulsion des migrants africains de Sfax.
« Champ de bataille »
« Ce soir, pour la troisième nuit d’affilée, les rues sont transformées en champ de bataille, des blessés graves, aussi bien tunisiens que migrants subsahariens, des incendies, agressions, braquages et des forces de police impuissantes ! Si le pire était à craindre, alors on y est ! », a posté lundi soir sur Facebook Franck Yotedje, directeur de l’association Afrique Intelligence, qui œuvre pour la défense des droits des migrants.
Sfax, dans le centre-est de la Tunisie, est le point de départ d’un grand nombre de traversées illégales vers l’Italie. Dans les quartiers populaires de la ville où habitent les migrants, les violences verbales et physiques sont fréquentes entre les deux parties.
Ces violences se sont multipliées après un discours, le 21 février, du président Kaïs Saïed pourfendant l’immigration clandestine et la présentant comme une menace démographique pour son pays.
Lors d’une visite mardi au siège du ministère de l’intérieur à Tunis, M. Saïed a évoqué la situation à Sfax« après l’acte criminel qui s’y est produit », selon un communiqué de la présidence.
La Tunisie« n’accepte pas que réside sur son territoire quiconque ne respecte pas ses lois, ni d’être un pays de transit[vers l’Europe]où une terre de réinstallation pour les ressortissants de certains pays africains », a-t-il répété selon la même source.
La plupart des migrants d’Afrique subsaharienne viennent en effet en Tunisie pour tenter ensuite de rejoindre l’Europe par la mer, en débarquant clandestinement sur les côtes italiennes.
M. Saïed a affirmé mardi que des« réseaux criminels »étaient à l’origine de l’immigration illégale et qu’ils avaient pour objectif de troubler« la paix sociale en Tunisie ». Selon Romdhane Ben Amor, responsable au Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES), une ONG locale qui suit les questions migratoires en Tunisie, la tension actuelle à Sfax était« attendue ».
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