Avant le sommet de la Cédéao de dimanche à Bissau, les chefs d’État de l’Union économique monétaire ouest-africaine tiennent ce samedi 8 juillet dans la même capitale un sommet extraordinaire. À l’ordre du jour, la feuille de route du président nigérien à la tête de l’institution régionale, la santé économique de l’Union et les relations du Mali avec les institutions financières.
Le président nigérien, Mohamed Bazoum, président en exervice de l’UEMOA, dirige ce samedi 8 juillet à Bissau son premier sommet des chefs d’État de l’Union économique et monétaire ouest-africaine. Sa feuille de route détaillée est attendue : elle ambitionne de déboucher sur l’adoption d’un nouveau pacte de convergence et de stabilité.
Dans un document officiel de la rencontre, il est mentionné que les économies des pays ayant en commun l’usage du franc CFA font preuve de résilience en dépit des chocs auxquels elles ont été confrontées. En terme de perspectives l’an prochain, un taux de croissance entre 6 et 7 % est attendu dans la plupart des pays membres de l’UEMOA, avec un pic pour un pays comme le Sénégal.
Pour la bonne marche de l’institution commune à huit pays, des actes de protocole additionnel seront soumis à la signature des chefs d’État des pays membres. Devoir de solidarité oblige, des pays comme le Mali, en grande difficulté économique, seront soutenus. Bamako doit, par exemple, un peu moins de 300 milliards de francs CFA à des fournisseurs dans le domaine de l’énergie. Dans l’urgence, la Banque ouest-africaine de développement, la Boad, a déjà accordé un prêt d’environ 45 milliards de francs CFA à l’État malien.
RFI
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