Les acteurs socio-politiques réagissent après le décret du président de la transition autorisant désormais les gouverneurs de nommer par décision administrative les présidents ou membres du conseil de quartiers et de districts. Pour Gabriel Haba secrétaire exécutif du CNOSCG, cette initiative est salutaire. Quant à Maitre Alfred Matos de l’UPG, il soutient que cette mesure résulte de la situation juridique actuelle du pays.
Ce décret rendu public ce mercredi 09 août vient annuler une loi qui autorisait la désignation des membres du conseil de district ou de quartier au prorata des résultats obtenus par les listes de candidature à l’élection communale. Cette loi a longtemps opposé les acteurs sociopolitiques. Ceux qui critiquaient estimaient que la loi favorisait certaines formations politiques. Le secrétaire exécutif du CNOSCG soutient cette décision du président de la transition. Gabriel Haba indique qu’elle permet d’éviter que les grandes formations politiques ne privent les citoyens de leur droit.
Coté politique, c’est la même appréciation chez le président de l’UPG. Maitre Alfred Matos affirme que les conseils de quartier et de district devraient être dissous dès après la prise du pouvoir par les militaires.
Bien qu’il soutienne la décision du président de la transition, le secrétaire exécutif du CNOSCG révèle quelques insuffisances. Il souligne que le décret devait préciser les modalités de désignations des chefs de quartier.
Si les deux premiers interlocuteurs apprécient le décret, l’un des vices de l’UFDG affirme que cette mesure est contraire aux principes de la décentralisation.
Yacine DIALLO
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