Face à l’adoption de ces deux textes de loi ce mercredi par les conseillers, des réactions surgissent. Au niveau des acteurs sociopolitiques, quand les uns se félicitent d’un pas en avant vers le retour à l’ordre constitutionnel, d’autres croient le contraire.
Ces derniers temps, le CNT a été la cible de critiques de certains acteurs sociopolitiques qui accusent les conseillers de ne pas suffisamment jouer leur rôle pour le retour à l’ordre constitutionnel. Malgré l’élaboration des deux textes de lois ce mercredi pour le recensement à vocation d’état civil, les critiques continuent.
Abdoul Sacko est le coordinateur de la COJELPAID pense que c’est une manière de se diriger vers le glissement de calendrier. Parce que pour lui le travail qui attend est énorme, il croit que le régime militaire ne pourra faire correctement le travail.
Bogola HABA, président du Front national pour la défense du CNT ne partage pas l’avis. Il estime que ce recensement va permettre aux guinéens d’avoir un fichier de qualité et qui ne sera pas aux soldes d’un parti au pouvoir.
Le Président du parti UDRG, reconnaît la lenteur dans le déroulement du chronogramme mais Pépé Fancis HABA soutient que le CNT n’est pas responsable. Il indique que la CEDEAO a signé l’accord avec la junte pour l’exécution du chronogramme sans définir un calendrier précis.
Le gouvernement avait annoncé prévoir 400 milliards de FG pour accomplir le recensement à caractère civil.
Yacine DIALLO
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